Madame Marguerite :
la maîtresse au tempérament payé content
Pour un soir, vendredi dernier 10 février, l’ex-école du
village de Saint-Ouen d’Attez avait retrouvé sa vocation d’autrefois en
accueillant sa nouvelle institutrice Madame Marguerite. Un événement attendu
par une classe avide de faire connaissance avec cette enseignante annoncée
comme révolutionnaire dans sa méthode d’éducation. Cette pièce « Madame
Marguerite » avait connu le succès à Paris, il y a plusieurs décennies, grâce à
Annie Girardot.
Cette fois, c’est le jeune et talentueux comédien vernolien
Maxence Marchand qui reprenait cette riche prestation d’une gamme de situations
qui se succèdent en cascades pour la satisfaction d’un public entièrement
conquis.
Deux ans après l’avoir ressuscitée à Verneuil, Maxence, lui,
a donné une fois encore toute son ampleur. Chevelure de jais, ensemble rouge et
collant noir, Madame Marguerite est apparue sous ses multiples facettes :
imprévue, déroutante, incongrue, dramatique dans ses scènes successives allant
jusqu’au tragique.
Son cours, aux méandres inattendus imprégnés de poésie,
colorant ses leçons de morale bien personnelle, de mathématiques, d’histoire,
de biologie jusqu’à l’invraisemblable, révèle les mystères de la condition
humaine, de ses difficultés de vivre dans un délire jamais maîtrisé.
Cette pièce insolite, avec la mise en scène soignée de
Catherine Carrée, interprétée de façon magistrale par Maxence Marchand, lequel
va tout tenter pour la présenter au Festival d’Avignon, a rencontré au P’tit
bar un succès plein de promesses.
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