Quand le P’tit bar dévoile sa XIVème saison tambour battant
On était venu en nombre, ce samedi 10 septembre, pour le
lever de voile sur la nouvelle saison, XIVème du nom, dans ce lieu de partage
où soufflent l’esprit et la culture nimbés d’amitié. Visages amis ou inconnus
mais qui ne tarderont pas à le devenir, c’est en foule que le public informé
s’est entassé pour apprécier ce coup d’envoi plein de promesses.
Toujours présent pour ce départ, le duo Patrick et Manu qui
avait rechargé sa musette de bonne humeur sût retrouver d’entrée le ton taquin
de cette école où, sous l’égide de la République généreuse, des générations
d’enfants ont appris à se frotter aux difficultés de la vie, à se tolérer et à
partager joies et peines qui font le sel de l’existence.
Avec l’aide de Simon, les deux compères ont présenté en
images et de façon sonore, sans oublier la pincée d’humour, le menu des
prochains mois. Menu savoureux que l’on retrouvera dans la Presse, sur le site
du P’tit bar, et qui comprend de bien belles attractions.
On retrouvera avec satisfaction les amis Nathalie Miravette
et Bernard Joyet tellement vrais, rêveurs et chirurgiens de la vie qu’ils
dissèquent à la pointe du cœur. Ils joueront deux soirs de suite et alterneront
avec Agnès Bilh, fille du monde actuel et de notre époque, tranchant dans le
vif pour clamer ses colères, chanter ses espoirs ou tout simplement rappeler
que l’amour existe pour peu que l’on sache lui sourire.
D’autres noms amis et de talent viendront rendre visite au
P’tit Bar tels Boule et son univers singulier, Serge Llado et ses parodies,
Chloé Lacan, chanteuse, musicienne, unique et multiple à la fois, le père et
les deux fils du trio Mc Donnel avec leurs chansons celtiques et irlandaises,
Et puis, outre les deux soirées inscrites dans le festival
Chants d’Elles, des révélations, du Jazz, du Blues et pour clore la saison :
Orlando Trio, un spectacle dont chaque participant est multi-instrumentiste et
éclabousse de son talent la salle entière.
Les Yeti Pilots
Pour amorcer cette saison remplie d’attraits, le P’tit Bar a
offert, ce samedi-là, un spectacle rock venu tout droit d’une galaxie
lointaine, même si sa base demeure rouennaise : Les Yeti Pilots.
Ce quintet, composé de musiciens échappés d’un vaisseau
sidéral, chaussés de baskets légères, à l’exception du régional de l’étape Manu
portant des sandales spartiates, ont bruyamment mais mélodiquement captivé la
salle.
Fred Lind, le chanteur, moteur de l’ensemble, gardant une
cadence aiguë, mouilla le maillot et sidéra l’auditoire par son dynamisme
communicatif relançant la machine dans ses circonvolutions venues du fin fond
de la galaxie. Chants soutenus, même si le vent contraire retourna la casquette
du bassiste Christophe. Et si Nicolas le batteur mit régulièrement la batterie
en danger.
L’ensemble, avec ses moments de philosophie athlétique
soulignés par Philippe, le guitariste, offrit un surprenant voyage convainquant
les rétifs du rock au travers de cette introspection sonore des musiciens.
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